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Evenement prix Sakharov au Parlement européen

Israël – Palestine : notre événement au Parlement européen

Israël – Palestine : « la paix est possible » 17-12-2024 Cette semaine, j’ai eu la grande émotion d’accueillir au Parlement européen les associations de femmes palestiniennes et israéliennes pour la paix que j’ai nommé au Prix Sakharov 2024 et qui ont terminé finalistes : Women of the Sun (Palestine) et Women Wage Peace (Israël). Elles incarnent cet engagement héroïque d’une partie de la société civile en Israël-Palestine pour maintenir le dialogue malgré le deuil et les souffrances, au milieu d’une guerre atroce qui, après les 1200 morts du 7 octobre, a fait des dizaines de milliers de morts à Gaza, dont des milliers d’enfants. Women Wage Peace et Women of the Sun sont deux associations qui marchent ensemble depuis des années et le 4 octobre 2023, trois jours avant les attaques terroristes du Hamas, elles manifestaient côte à côte près de la bande de Gaza pour lancer leur « Appel des mères ». Depuis, leur détermination est restée intacte. Ces femmes veulent construire la paix et la justice pour leurs enfants. Elles se font intimidées, critiquées par les extrémistes des deux bords, mais rien ne les arrêtera. Elles demandent à leurs représentants de s’asseoir à la table de négociation et d’y

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Chloé Ridel en mission à la Cour Pénale Internationale pour le Parlement européen

En mission à la Cour Pénale Internationale pour le Parlement européen

En mission à la Cour Pénale Internationale pour le Parlement européen 29-10-2024 J’étais il y a quelques jours à la Haye, aux Pays Bas, en mission à la Cour Pénale Internationale au nom du Parlement européen. Créée en 1998, la CPI est chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité ou encore de crime de guerre. Pour faire son travail, elle enquête, elle émet des mandats d’arrêt, elle protège les témoins et donne réparation aux victimes. Problème, la Cour Pénale Internationale est aujourd’hui en danger de mort. C’est ce que l’on m’a expliqué lors de cette mission parlementaire. Aux Etats-Unis, le camp de Donald Trump n’a pas supporté que la CPI demande un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu, le Premier ministre Israélien, pour “des crimes inexistants”, disent-ils. Ils ont ainsi déposé une loi pour que des sanctions soient prises : plus de comptes bancaires, plus de budget, plus de système informatique, des juges qui pourraient même être ajoutés à la liste américaine des “terroristes”… Bref, un arrêt de mort pour l’institution internationale. L’élection de Donald Trump le 5 novembre dernier pourrait donc entraîner la disparition de l’un des rares outils dont nous disposons pour faire fonctionner

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Ma première newsletter

Ma première newsletter 13-10-2024 « Une victoire est un rêve qui n’a jamais cédé » C’est avec bonheur que je vous adresse ma première « newsletter ». Au Parlement européen, j’exerce mon premier mandat d’élue et je mesure l’honneur qui m’est fait. J’ai envie de vous parler régulièrement ici de mes combats et du monde tel que je le perçois, en tant que députée européenne mais aussi en tant que citoyenne. En France, le gouvernement de Michel Barnier est entré en fonction avec l’approbation de Marine Le Pen, en trahison du “front républicain”. Il n’aura fallu attendre que quelques jours pour en constater le danger : notre nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est illustré par une attaque grave contre l’Etat de droit, dont il estime qu’il n’est pas “intangible”. Il n’aura été que légèrement rappelé à l’ordre. Il ne faut rien céder face à ces attaques dans un moment où nous constatons, partout en Europe et dans le monde, la convergence de la droite et de l’extrême-droite autour d’un projet autoritaire, identitaire, conservateur. Le grand artisan de cette fusion idéologique est l’autocrate Viktor Orban, Premier ministre de Hongrie: il l’a théorisée depuis des années et mis en pratique. Il se trouve qu’il s’est

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09-10-2024

L'autocrate Viktor Orban s'exprime devant le Parlement européen

La démocratie est morte en Hongrie et pourtant, Viktor Orban n’a jamais été aussi puissant en Europe. Aujourd’hui, le Parlement européen l’a invité à s’exprimer à Strasbourg alors que rien ne l’y obligeait.

La Hongrie, son pays, représente 2% de la population et 1% du PIB européen. C’est pourtant le seul chef d’Etat étranger que Donald Trump a mentionné lors de son débat face à Kamala Harris. Il est le premier chef d’Etat rencontré par Marine Le Pen et Eric Zemmour lors de leur dernière campagne présidentielle.

Si les extrêmes droites sont les forces politiques qui arrivent le mieux à se coordonner et à parler d’une même voix en Europe, c’est grâce à lui. Il est l’artisan du front européen des droites identitaires et d’une fusion idéologique entre la droite et l’extrême droite. Tout ça, il l’a théorisé depuis des années et mis en pratique.

On continuera à subir cette avancée de l’extrême droite tant que l’on n’aura pas fait le même travail qu’elle : renouveler nos idées, nos méthodes, coordonner toutes les forces de la gauche progressiste en Europe plutôt que de rester chacun dans son pays, dans son coin.

Interview à lire dans le Nouvel Obs !

19-09-2024

Deux organisations de femmes palestiniennes et israéliennes pour le prix Sakharov

J’ai l’immense fierté de présenter la candidature de deux organisations de femmes israéliennes et palestiniennes pour la paix au Prix Sakharov.

Il s’agit de l’organisation palestinienne Women of the Sun et de l’organisation israélienne Women wage peace, fondées respectivement par Reem Hajajreh et Yael Admi.

Ces organisations rassemblent des anonymes: des mères, des filles, des sœurs. Elles sont palestiniennes et israéliennes et ont chacune souffert du conflit qui oppose leurs peuples depuis des décennies. Elles ont vécu le deuil, la perte d’êtres chers. Malgré cela, elles ont décidé d’interrompre le cycle de la vengeance et l’engrenage de la violence.

Depuis des années, elles se battent pour demander la paix et la justice mais n’ont jamais été écoutées par leurs dirigeants. La veille des attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, elles manifestaient ensemble près de la bande de Gaza.

Nous souhaitons aujourd’hui qu’elles reçoivent la plus haute distinction du Parlement européen : le prix Sakharov.
De Mandela à Mahsa Amini, ce prix est décerné chaque année par le Parlement européen à des héros de la liberté d’expression, de la défense du droit international et des droits humains.

A travers ce prix, nous voulons envoyer un message à l’extrême-droite suprémaciste de Netanhayu comme aux dirigeants du Hamas : vous n’êtes pas la solution, vous êtes le problème. Votre idéologie meurtrière et haineuse est une impasse.

Nous voulons affirmer que la solution viendra de celles et de ceux qui subissent ce conflit depuis trop longtemps et qui ont le courage de ne pas avoir d’empathie à géométrie variable, de reconnaître la valeur de chaque vie, de condamner les crimes de guerre commis par le Hamas et par Israël, de demander qu’il soit mis fin aux crimes illégaux d’occupation et de colonisation par Israël, et ainsi d’œuvrer pour la paix.

En remettant le prix Sakharov à deux organisations de femmes, nous voulons aussi que le Parlement européen envoie un message à toutes les femmes qui, dans le monde, se retrouvent prisonnières de conflits armés dont elles sont souvent les premières victimes. Elles subissent la mort, les violences sexuelles, l’escalavage, la faim, le recul de leurs droits.

Nous voulons leur dire que nous les voyons, que nous les soutenons, qu’elles sont la moitié du monde, et son avenir.

26-08-2024

Emmanuel Macron refuse la candidature du NFP au poste de Premier ministre

Le Président de la Republique annonce qu’il refuse un gouvernement du Nouveau Front populaire et ne nommera un Premier Ministre issu de ses rangs. Ce coup de force anti-démocratique est insupportable.

Dans les démocraties parlementaires qu’on aime prendre en exemples ces temps-ci, la coalition arrivée en tête gouverne, même si elle est minoritaire, puis va chercher des compromis au Parlement. Ce que nous avons toujours dit que nous ferions.

Mais le Président n’entend pas. Ses consultations n’étaient qu’un simulacre – il en connaissait déjà l’issue : le rejet d’un gouvernement de gauche, parce qu’il en refuse et méprise le programme.

Quelle autre coalition que le NFP permettrait à la fois d’incarner l’alternance qu’ont souhaité les Français et d’être plus « stable » ? Aucune.

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